Prisonnier de la montagne

La lune brillait haut dans le ciel, éclairant le sol comme en plein jour et les étoiles étaient magnifiquement visibles. Un léger vent soufflait sur le mont Ôka, lieu ancestral de réunion des dieux. Quelques petits animaux nocturnes se promenaient par-ci par-là pendant que d'autres chassaient. Entre un arbre et un rocher, il était possible d'apercevoir une masse sombre, dormant paisiblement sur l'herbe molle et douce dans laquelle les insectes dormaient en majorité. La masse se trouvait là depuis le lever du jour et elle n'avait que peu bougée. Cet être errait dans la forêt couvrant le mont depuis déjà plusieurs jours, ils semblait chercher quelque chose, sans succès.

Après un moment, la chose commença à bouger, elle retira la couverture qui l'abritait, découvrant ainsi deux longues oreilles pointues, signe représentatif de la race elfique. Elle s'étira, se leva et ouvrit finalement les yeux, laissant paraitre deux yeux bleus comme des saphirs reflétant la lumière de la lune.

Nombre de messages : 6 Age : 33 Race : Vampire Date d'inscription : 27/09/2009

Si la lune avait la générosité de se présenter sans le moindre nuage, la brise des montagnes rendait la couverture de l'elfe au combien plus confortable que l'air libre de la forêt. Ironiquement, la lune se montrait d'ailleurs toujours fièrement au-dessus du mont Oka depuis quelques jour et les arbres semblaient abriter un vent plus froid et des secrets plus sombres qu'à l'accoutumée. une allure inquiétante se dégageait du pic au Zénith de la nuit.

tandis que l'elfe se levait, les bruits nocturne de la forêt se faisaient entendre tout autour, le hululement d'un hibou perça tout d'abord la nuit et s'ensuivit un silence mort. la vent se levant à intermittence agitait les branches des arbres, faisant bruisser les feuille modérément bruyamment. les arbres se dressaient vers le ciel de manière plus tordue qu'on aurait dit le jour-même et leur mouvements provoqués par la brise leur donnaient l'apparence de posséder un souffle de vie.

Le vent stoppa rapidement et se calma pour un moment. Cependant, les bruissements, eux, n'avaient pas disparu. aux alentours, les fougères et les buissons s'agitaient comme si des animaux sauvages, petits ou grand, s'affairaient un peu en retrait sur la gauche de l'elfe.

Le réveil de l'elfe avait été un peu difficile, les nuits courtes ne le laissait récupérer que les forces nécessaires à sa recherche et il ne pouvait se permettre plus. Son temps était compté. Assit à l'endroit même où il venait de passer la nuit, il prit ses effets personnels et commença à fouiller un peu dans sa besace. Après quelques instants, il trouva ses vêtements ainsi que quelques racines comestibles séchés. Il ingurgita cette piètre nourriture avant de se lever. Les bois étaient étranges depuis quelques temps, ils semblaient abriter des secrets plus sombres qu'à l'accoutumée et cela inquiétait un peu l'elfe qui malgré tout, partit à sa droite.

Après une centaine de mètres, il arriva à une rivière à faible débit. À cet endroit de la forêt, le vent soufflait un peu plus fort qu'à l'endroit où il avait dormi. Le froid le prit mais il devait se laver. Nu qu'il était, il pénétra dans l'eau froide d'une nuit d'automne. Après s'être bien rincé, il sortit et se laissa sécher debout grâce au vent avant de reprendre la route de son lieu de repos.

Sur place, tout avait changé. le vent avait d'abord été violent pour ensuite cesser. L'elfe s'empara de ses vêtements et les revêtit rapidement. Il regarda un moment la lune, a brise reprit. Un hibou lâcha un hululement et des bruissements se firent entendre à la gauche de l'elfe qui se retourna en faisant apparaitre son sabre Hirakawa. En position de combat, il avança peu à peu vers la source du bruit.

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Lorsque l'elfe dégainât son arme, un grognement se fit entendre dans les fougères et comem s'il s'était agît d'un signal, deux forment sombres bondirent hors de la couverture des feuillages, de chaque côté de l'homme. Rapidement, il pu identifier les deux longues formes noires et poilues comme étant des longs, cependant, les créatures étaient assez étrange. Les bêtes étaient plus grandes que la moyenne et leur pelage était noir de jade, aussi étouffant que la noire nuit qui les couvrait. De plus, leurs yeux étaient d'un rouge de sang vif et perçant. Leurs griffes acérées semblaient elles aussi plus longue que la normale et les babines retroussée des deux canidés laissaient entrevoir des crocs serrés et une envie de tuer qui n'avait que très peu à voir avec la faim.

Les bêtes, bien que sombre, semblaient propres et soignées. Elle grondèrent à nouveau et commencèrent à tourner autour de l'elfe, reniflant l'air périodiquement. Elles n'attaquaient pas, elles surveillaient de leurs yeux alertes. Leurs intentions, cependant, semblait très fortement être hostile, si se n'est agressive. Il y avait quelque chose d'anormal chez les animaux et cela se voyait facilement pour l'elfe, les créatures elles-mêmes semblaient investies de magie et qu'elles aient été naturelles ou pas auraient été questionable... si se n'était du fait que les créatures étaient là à le fixer de leurs yeux rouge tels des corbeaux charognards surveillant de près leur prochain repas sans vouloir vraiment y toucher...

L'elfe n'eut pas à attendre longtemps avant de voir deux créatures de grande taille s'élancer en sa direction. Le corps recouvert d'une épaisse fourrure noire, leurs yeux étaient d'un rouge perçant tel du sang dans lesquels il put voir sa propre expression faciale, il était effrayé. Il avait déjà eu à faire face à des brigands par le passé ainsi qu'a des guerriers en armures lors de duels dans lesquels ils s'était trop souvent humilié. Cette fois, c'était différent, il était face à la mort. Celle qui vole votre vie, sans jamais vous la ramener. Celle qui tue. Malgré cela, il se devait d'agir. Sabre en main, il fixait les deux créatures, espérant pouvoir trouver une défaillance dans leur attitude ou de la peur dans leurs yeux mais riens. Les deux loups étaient plus gros qu'à l'habitude, la chair devait être abondante dans cette forêt et étrangement, une légère aura magique se dégageait d'eux.

*Que faire, que faire, que faire! Ils vont faire qu'une bouchée de moi! Mais peut-être... peut-être... je sais! J'ai la solution! La pierre du vent me sauvera, je suis protégé d'eux grâce à son bouclier magique. Je sens mon courage me revenir, ça y est, je peux le faire!*

L'elfe finit par prendre son courage à deux mains, tout comme il prit son sabre à deux main de sorte à donner un seul coup en diagonal afin d'achever ses ennemis. Il se prépara, défia les bêtes du regards, celles-ci ne réagissant pas, fixant leur proie du regard, il frappa de toute ses forces. Un coup d'une telle puissance qu'il en fut déséquilibré et tomba à la renverse tête première, se faisant une coupure de bonne taille au niveau de la jambe gauche. Il tenta en vain de se relever, mais les yeux des deux loups, tels ceux de charognards étaient près à sauter sur lui d'un moment à l'autre, il était à terre, c'était leur chance. L'elfe tenta de se remettre sur pied en vain, sa jambe gauche ne lui obéissait plus, il avait du toucher des nerfs, il ne ressentait pas la douleur mais il savait que celle-ci ne tarderait pas à arriver.

Marine avait échaffaudée un plan pour s'enfuire quelques instants de ses sombres gardiens. Son regard de lune se porta un moment sur la chaîne qu'elle portait à la taille. Le cadenas était juste là aussi. Elle avait volé une des 3 clés secrètes qui pouvaient la libérer. Sa maîtrise de la filtrature l'aidait grandement dans ce genres de situations. La jeune femme ne pouvait pas s'enfuire durant le jour, c'était bien trop risqué! Elle devait donc agir surtout à la tombée de la nuit et surtout lorsque la lune pointait le bout de son nez car presque personne ne sortait lorsque la lune était là, surtout pas le sombre Seigneur qui la détenait. Son fichu dragon par contre... Peu importe. L'Oréade porta ses mains vers sa poitrine et sortie la clé qu'elle avait caché là puisqu'elle n'avait pas d'autres endroits où la cacher. Elle regarda légèrement autour d'elle et empoigna la clé et la mit dans le cadena. Un simple déclic se fit entendre et la jeune femme laissa tomber presque sans bruit la chaîne sur le sol. Comment allait-elle sortir d'ici?

Marine sortie de sa chambre. Les gardes s'étaient endormis. Heureusement! Elle ne voulait pas se battre pour autant. La belle empoigna son arc qu'elle avait laissé en rentrant ici et elle le posa derrière son dos. Le carquois ainsi que ses flèches étaient juste à côté et elle se dépêcha de les prendre et de déguerpir. Elle savait qu'elle allait se faire retrouver et renfermer de nouveau. Mais si au moins elle pouvait rencontrer des gens qui pourront l'aider à tuer ce foutu dragon ainsi que se Seigneur malveillant... Son regard de lune se posa tout de suite sur le ciel ainsi que sur cette chose ronde, brillante d'un éclat argenté, que l'on prénommait la Lune. Les activités dans le volcan n'était pas très grands. Elle devait faire vite. Elle avait un animal de compagnie, une sorte de cheval capable d'aller plus vite que les autres. Elle siffla et il vint à sa rencontre. Quelle chance! Il ne l'avait pas abandonné. Elle lui caressa doucement l'enclônure avant d'embarquer avec douceur et légèreté sur son dos. La belle lui commanda le Mont Ôka qui n'était pas si loin. Aussitôt qu'elle lui intima la destination de son choix, le destrier cambra son dos et partie au grand galop, la crinière au vent tout comme les cheveux bleutés de sa cavalière. L'Oréade s'accrocha sans lui faire mal à sa belle crinière noire et les cheveux attachés de la belle se détachèrent et ainsi virevolètent et claquèrent au vent. Le cheval n'arriva point à destination avant une heure environ de grand galop. Marine avait crut être seule. Mais elle se trompa car elle sentie des activités plus loin. Ses yeux de lune se portèrent un moment dans cette direction. Elle sentait du danger. Elle voulut guider son destrier par là mais celui-ci ébroua la tête de désaccord. La jeune femme débarqua donc du dos de celui-ci en tombant sur ses pieds et sans bruit. Le destrier ne la laissa cependant pas faire et se placa devant elle en la repoussant avec son museau.

La jeune femme dut user légèrement de ses pouvoirs pour pouvoir passer. Elle commanda aux lianes d'emprisonner la taille du cheval. De fortes et puissantes lianes se dégagèrent tranquillement du sol et emprisonnèrent la taille du vaillant cheval. Seulement, Marine ne pouvait pas se laisser distraire. Si jamais des gens étaient en danger, son coeur lui dictait de leur venir en aide.

La belle Oréade partie donc dans cette direction et elle cacha se présence en se faufilant derrière quelque chose. Elle vit des immenses bêtes s'attaquer à un jeune homme qui ressemblait à un Elfe. Cela en était alors sûrement un. Les yeux lunaires de Marine se posèrent tranquillement sur le combat. Elle empoigna son arc et posa une flèche sur celui-ci et le bandit. Elle regarda d'un oeil agile une des bêtes. Mais se rendant soudainement compte d'une erreur qu'elle allait comettre, la jeune femme baissa son arme et le reopsa derrière son dos ainsi que la flèche dans son carquois. Ses yeux de lune se posèrent sur les bêtes. Elle pouvait peut-être en venir à bout avec les pouvoirs de la terre. Mais elle ne voulait pas encore se faire prendre à être ici.

Elle releva soudainement les yeux vers le ciel et percut une immense ombre noir et rouge passer. Eh merde! Et voilà ce foutu dragon! Elle maugréa quelques mots et c'est là qu'elle commenca à bouger à chaque minute pour ne pas se faire repérer par ces créatures surnaturelles ainsi que ce dragon qui la traquait comme si elle fut été sa proie. Elle savait que le sombre Seigneur n'allait pas être content de son invasion et qu'il la condamnerait encore une fois à sa chambre pendant longtemps...

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Les sombres loups étaient restées alertes et leurs yeux étaient restés encore plus englués sur les moindres mouvement de l'elfe tandis qu'il prenait et resserrait sa main sur la poignée de sa lame. leurs yeux semblaient dotés d'une intelligence animale, vicieuse et maligne. Sans trop de difficultés, la lame fut évitée par la bête qui fit preuve de souplesse et d'agilité pour éviter le coup, sautant littéralement de côté et se propulsant à partir du tronc d'un arbre pour rejoindre son camarade. Leurs grognements diminuèrent lorsque l'elfe chancela et tomba. Contrairement à se qu'il aurait pu s'attendre, les créatures ne le dévorèrent pas. Elles continuèrent de la fixer de leurs yeux rouge, babines retroussées et griffes sorties, comme si ils ne faisaient pas confiance à sa chute maladroite.

Instantanément, leurs yeux se levèrent et ils contournèrent le corps blessé de l'elfe, ils avaient flairé une autre présence, voire même plus d'une dans les environs. Comment? cela restait un mystère, mais ils l'avaient tout de même détecté. Tandis que les bêtes contournèrent l'elfe gisant au sol, avec plus de précision s'imposa le sentiment que ces animaux n'était pas normaux: ils n'étaient pas seulement magique, ils semblaient être fortement dépendant de la magie.

Les deux loups se campèrent, faisant dos à l'elfe et reniflant dans les direction générales des invités non désirés. leur regard acéré semblait pouvoir percer la nuit sur des miles et des miles. pouvoir voir à travers les plus denses forêt et plonger dans l'âme des mortels. Cependant, le harcèlement de leurs yeux s'arrêta net lorsqu'une longue et large forme passa dans le ciel, couvrant la lune et les étoiles. Les loups levèrent la tête vers les cieux un instant, puis se regardèrent l'un l'autre. Ils hochèrent la tête et commencèrent à briller d'une lueur rouge. La lueur, faible au départ, s'intensifia de manière aveuglante, étincelant dans la nuit et tranchant littéralement l'obscurité. Alors que la lumière atteint son paroxysme, les deux loup éclatèrent en particules lumineuses qui virevoltèrent, formant une spirale rouge d'environ deux mètre de diamètre et 6 mètre de hauteur. la spirale accéléra sa rotation jusqu'à devenir un cône de lumière puis s'estompa net. Une onde de choc enflammée parcouru la forêt, enflammant au passage de petites nappe de mousse et embrasant des fougères. La végétation fut consumée si vite qu'elle devint cendre avant même de pouvoir déclencher une feu de forêt.

À l'endroit ou se trouvait avant le cône de lumière se dressait maintenant une haute silhouette dont la présence irradia les environs d'une chaleur étouffant avant de refroidir et de revenir au froid glacial de la nuit. La silhouette était vêtue d'un une-pièce noir long mais serré et bien découpé de manière à couvrir sans encombrer le mouvement. de complexes motifs blanc s'entrecroisaient sur le noir de sa tenue luisante comme le cuir. Elle portait aussi de longs gants noir d'un matière similaire, semblable au cuir mais très fine ainsi que de hautes bottes noires. L'expression peinte sur le visage de la silhouette n'en était pas une de joie mais plutôt une de mécontentement sérieux. Quelque chose se dégageait de la femme, quelque chose d'envoûtant, d'enivrant tels les vapes brumeuse de l'alcool, un simple regard aurait pu suffire à un choc. Elle était, malgré son apparition moins que rassurante, d'une beauté sans faille aux rares rivales. Elle croisant ses bras sous la poitrine et fit une petite moue de mécontentement.

-"Kch, j'avais pas besoin de sa..."vociféra-t-elle entre ses dents.

Elle jeta un coup d'oeil au ciel et apostropha la forme du dragon qui volait en cercles dans les environs, puis jeta un coup d,oeil vers l'elfe au sol. Ell le pris par le col et le leva à sa taille. Malgré que bien des hommes auraient aimé être à cette précise élévation et latitude, quelque chose dans le regard sans merci de la femme dissuadait fortement l'elfe de baisser les yeux vers sa poitrine. d'un ton neutre, mais laissant paraître un mécontentement contenu, elle ouvrit le dialogue.

-"J'espère que tu auras l'amabilité de me répondre sérieusement mais, qu'est-ce que toi, tes accompagnions cachés et se dragon fichez tous ici à cette heure de la nuit?"

Étendu au sol, tenant son sabre afin de tenter de se lever, il regardait la lune à travers les arbres, il savait que les loups ne tarderaient pas à le dévorer, qu'il avait échoué à tous les niveaux. Il n'avait rien accomplis de sa vie, il n'avait jamais connu l'amour et pire que tout, il n'avait jamais vengé sa famille. Il allait mourir là, dévoré par des loups, plein de remords, de haine envers lui même. La lune était magnifique, pleine et brillante dans le ciel. C'était vraiment la meilleure nuit pour mourir.

Peu à peu, des choses lui revinrent en mémoire. Il s'appelait Kenrik et il était à la recherche de sa mémoire. Il se souvenait de tout. Comment il avait perdue celle-ci, quel était son but. Pourquoi sa mémoire lui était-elle revenue si soudainement? Cela restait un mystère. Peut-être la peur de la mort. Quoi qu'il en soit, il baissa son regard du ciel afin de regarder les loups. Ceux-ci ne semblaient plus vraiment agressif. Pendant un moment, ils semblèrent figés dans une expression unique avant de détourner du corps étendu par terre. Il avaient sentis une autre présence. Qui cela pouvait-il bien être? Était-il suivit? Peu importe. Il devait tenter de se relever. Un moment de concentration ne serait pas de trop. L'elfe se laissa étendu sur le dos et se mit à prendre de grandes respirations. Une brise légère, différente du vent normal commença à se dégager de son corps.

Tout à coup, une gigantesque créature passa dans le ciel. Ses puissantes ailes virent bouger la cime des arbres. Était-ce un dragon? Que faisait-il ici? Ne vivaient-ils pas tous au sommet du Mont Ôka? Qu'importe, Kenrik devait rester concentré. Il continua ses grandes respirations, à chacun, un jet de vent sortait de sa bouche, un jet assez puissant pour faire bouger les feuilles des arbres à plusieurs mètres de là. À côté de lui, là où se trouvaient les loups, un phénomène étrange était en cours, une personne prenait la place des deux animaux. Kenrik ne pouvait le voir mais il le sentait. Bientôt, tout ce qui entourait l'endroit où se trouvaient les deux loups devint cendres.

Une main prit l'elfe par le col, le faisant sortir de sa concentration. Il avait tout de même eu le temps de reprendre des forces. Il pourrait utiliser quelques pouvoirs de la pierre, ou au moins faire venir Driav, l'esprit du vent qui se trouvait dans la pierre. Bientôt, ses pieds ne touchèrent plus le sol, son sabre pendait au bout de sa main. Kenrik tâcha de ne pas forcer le moins du monde. En se faisant soulever du sol, il put distinguer parfaitement le buste de la personne qui le soulevait. C'était une femme et elle semblait posséder un charme magique, quelque chose de spécial, ses formes désirables ne pouvaient êtres contemplés tellement son regard était... possessif. Tout à coup, elle parla.

-"J'espère que tu auras l'amabilité de me répondre sérieusement mais, qu'est-ce que toi, tes accompagnions cachés et se dragon fichez tous ici à cette heure de la nuit?"

Kenrik sourit et jeta un regard au décolleté de celle qui le tenait fermement par le col. Quelle force se dit-il, et quelle paire! Son regard repris vite la direction des yeux de son opposante. Que pouvait-il lui répondre? Il n'en savait pas plus qu'elle. Il décida donc de dire la vérité. Pourquoi mentir. Peut-être pourrait-elle l'aider après tout. Son visage exposant un superbe sourire, il répondit:

-"Ma réponse va certes vous surprendre, mais je n'en ai aucune idée. Je suis venu ici sans compagnons alors je ne vois aucunement de quoi vous parlez. Cela vous suffit-il?"

Le regard de lune de l'Oréade devint froid et distant lorsqu'elle constata que les créatures s'étaient transformées étrangement et avait causé un feu si vif d'une certaine partie de la végétation. Même si elle était une Nymphe des montagnes, la jeune femme avait toutefois les descendances des Nymphes des bois. Cela lui tordait le coeur de voir ainsi des créatures aussi immondes et malveillantes s'attaquer ainsi à la végétation. Qu'a-t-elle fait, celle-ci, pour se mériter un tel courreau? Marine sentie légèrement de la colère s'intensifier dans son coeur. Elle n'aimait pas ce genres de représailles. Dès que la lumière s'instompa, la jeune femme put voir une silouhette s'en détacher et elle fronca les sourcils. Ce devait alors être celle ou celui qui avait invoqué ses créatures ou timplement créé.

Son regard tomba sur une silhouette blâfarde. Ce teint... Elle le reconnaîtrait partout. Le regard de Marine se teinta encore plus de méfiance et de colère. Elle se trouvait en face d'un elfe qui était pris au piège par une vampire. Ah que c'était un beau pétrin... L'Oréade parcourrut un moment les yeux sur les lisières de la forêt avant de retourner son regard vers les deux gens. Les vêtements de la vampire étaient moins osés que ceux que portaient l'Oréade. Mais bon... Ce n'était pas son choix mais bien celui du Seigneur qui l'avait enfermé avec elle dans son domaine plus loin, dans le volcan. Elle sourit en voyant le mécontentement sur le visage de la jeune femme. Elle avait l'air terriblement contrariée de la présence du dragon dans les parrages. Eh bien... Cela n'allait augmenter que la magie du moment!

Dès qu'elle l'a vit regarder la former du dragon qui décrivait de grands arcs de cercle autour d'eux, elle se penchait pour soulever l'Elfe au sol au niveau du collet. La facilité avec laquelle elle souleva le corps du jeune homme parut évident tout de suite à l'Oréade et confirma ses doutes sur sa race. Il n'y avait en partie que les Lycans et les Vampires qui avaient une telle force surnaturelle de nature.

-"J'espère que tu auras l'amabilité de me répondre sérieusement mais, qu'est-ce que toi, tes accompagnions cachés et se dragon fichez tous ici à cette heure de la nuit?"

Marine ne pouvait pas laisser cette femme blâmer l'Elfe d'être le responsable de la présence de son gardien. Elle dévoila finalement sa présence et sortie des sous-bois. Son regard de lune se porta sur la vampire. Elle était neutre et sans aucune expression. Sa dague illuminée de magie à la couleur bleue vive était accrochée à sa hanche légèrement derrière celle-ci.

-"Ma réponse va certes vous surprendre, mais je n'en ai aucune idée. Je suis venu ici sans compagnons alors je ne vois aucunement de quoi vous parlez. Cela vous suffit-il?

L'Oréade jeta un bref coup d'oeil à l'Elfe. Mais son regard resta toutefois teintée de neutre. Le tatouage lunaire sur son front brillait d'une certaine lumière argentée. Au fond d'elle-même, une petite voix lui criait de s'en aller, de fuir immédiatement cet endroit. Mais elle ne voulait plus écouter cette voix et la jeune femme leva un moment les yeux vers le dragon. Celui-ci avait maintenant sentie sa présence et piqua directement sur le sol en atterissant brutalement et en faisant trembler la terre sous ses pieds géants. Son rugissement fit élever les oiseaux dans les environs. Les écailles noires du dragon se fondaient dans la nuit et ses yeux aussi rouges que des rubis luisaient et son regard était remplie de haine. Sa tête triangulaire se pencha légèrement vers les adversaires. Mais Marine fit un geste de la main et le dragon se redressa pour la regarder et souffla de ses naseaux et de la fumée sortie. Il n'était pas du tout content. Se concentrant de nouveau sur cette femme étrange, elle laissa tomber légèrement le dragon.

- Il a raison. Il n'est venu avec personne. Cet Elfe n'a rien à avoir avec la présence de ce dragon. C'est moi qui est la cause de sa présence ici. Je suis prisonnière de ce dragon et de son foutu maître. Si quelqu'un est à blâmer pour la présence de cette créature, c'est moi et personne d'autre. Et toi, auras-tu l'amabilité de nous répondre du pourquoi tu es ici et que tu t'attaques aux autres juste comme cela?

Son regard était remplie maintenant d'une certaine colère. Elle n'était pas agressive et préfèrait fuir un combat plutôt que de l'affronter mais tuer des innocents pour rien ne plaisaît guère à l'Oréade.